Ce matin,
je me suis levée avant le soleil.
Tout en
câlinant Michou, qui était encore tout plein de sommeil,
j'écoutais le va-et-vient de ma chaise
berçante
s'harmoniser avec la musique ambiante.
C'est-à-dire,
la succession de sons que faisaient les tic-tacs de l'horloge.
Et tandis que j'écoutais ce concert en
première loge,
je laissais filer mes pensées pour un instant
et regardais les aiguilles du cadran coudre le
fil du temps.
Du rose
au jaune, je voyais l'horizon devenir.
De ma
prose vers d'autres zones, je laissais mes mots s'enfuir.
Je
savourais le privilège de voir s'éveiller les couleurs de mon univers,
et
sentais mon âme allège de voir ce bonheur, qui en moi toujours persévère.
Je
laissais le silence m'envahir, je touchais du bout des doigts la paix.
Et comme les aiguilles du temps, je me
tricotais un infiniment parfait.
Tout en
écoutant le cœur de mon gros lou faire aussi des tic-tacs,
je savourais cet intermède musical durant ce
court entracte.
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