Ce matin, j'étais contente de revoir Michou,
car comme hier, il y avait plein
de visite chez nous,
je n'avais pas eu le temps de le
dorloter à souhait
et secrètement, de notre
complicité, je m'ennuyais.
Pauvre petit lou, essayant d'apprivoiser ces autrui,
cherchant à comprendre ce que
tout ce beau monde faisait chez lui.
Entre deux mots d'une conversation,
je le voyais se poser mille et
une questions.
Et je me suis même demandée, s'il n'était pas jaloux,
lorsque la petite fille est venue
s'assoir sur mes genoux.
Mais, c'était mal le connaître,
car il semblait plutôt heureux de
voir briller l'enfance dans mes yeux
de voir mon être,
regarder en elle, les dessins des
premières esquisses de sa ligne de vie.
Il s'est tout de même approché plus près de moi
pour écouter le conte que je lui
racontais tout bas.
Et lorsque j'ai dit… ''Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des
temps '',
je l'ai vu sourire et repartir
doucement.
Il a passé exprès sous ma chaise pour me faire un tout doux,
puis, il est allé se coucher dans
son panier avec ses toutous.
En se disant que demain après-midi, tout ce beau monde serait parti
et que rien que nous deux, nous allions poursuivre notre récit
merveilleux.
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