Ce matin,
dans ma chambre, les plinthes électriques se plaignaient activement
signe que
la chaleur essayait d'avoir le dessus sur le froid.
En
dessous de ma couverture, je décidai donc de paresser un moment.
Michou,
sentant venir un frisson, est venu s'installer sur moi.
Il a fait
sa petite boule de poule couveuse, sa petite poule frileuse
et pour
le réchauffer, je lui donnai la chaleur de mes câlins,
chaleur
dont il avait grand besoin, puisque je dû m'y prendre à deux mains.
En le
dorlotant, avec beaucoup de soins, je pensais à tous ces gens,
qui
avaient ou n'avaient pas eu la chance d'en avoir autant.
Tous ces
petits enfants,
recherchant
inlassablement l'affection de leurs parents.
Tous ces
enfants devenus grands qui, assoiffés
d'amour et de tendresse,
errent à
la recherche d'attention pour remplir leurs coeurs menacés de sécheresse.
Alors, je
m'imaginai que le corps de Michou
devenait la terre en tout et partout
et me
figurai avoir des mains titanesques, des mains d'étoiles célestes
pouvant câliner
tous ceux et celles qui avaient besoin d'un doux geste.
Puis, au
bout d'un moment, mon gros lou, a ouvert les yeux
et moi,
petite fourmi ouvrière , j'ai envoyé un clin d'oeil dans le fin fond des cieux
pour que
cette pensée vibre et augmente la conscience planétaire.
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