Ce matin, comme tant d'autres,
Michou et moi sommes assis l'un près de l'autre.
Regardant la vie qui se réveille
mon gros lou a bougé ses oreilles,
a regardé sur le plancher une toute petite fourmi.
Elle m'avait volé une miette de mon muffin préféré
et au loin, elle s'était sauvée.
Enfin, au loin pour elle,
était à un pas pour moi, un saut de marelle.
D'un air indifférent de chat, il observait ses exploits.
Elle, qui n'était pas plus grosse qu'un tiers d'un petit pois,
transportait une pépite de chocolat qui devait faire le triple de son poids.
Elle courrait, s'agitait, se promenait en tous sens
cherchant en vain son nid pour y ramener sa pitance.
Elle était si occupée dans ses efforts à travailler, à ramener son trésor
que je me demandais, s'il elle avait conscience
que nous étions là à scruter sa présence.
Puis, Michou a tourné la tête vers le ciel
et je me suis demandé si de là-haut
des êtres aux grandes ailes
regardaient la petite fourmi que j'étais.
J'ai pris ensuite mon crayon, pris une bonne respiration
et j'ai dessiné ce que me disait mon imagination.
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