jeudi 26 mars 2015

Une pensée grandeur nature

 

Ce matin, je dormais d'un sommeil lourd et profond.

 

Probablement à cause des flocons légers qui enveloppaient ma maison.

 

Je souriais en pensant à tout ce lourd dans la balance de mon corps

 

 en raison de quelques légers flocons au-dehors.

 

Michou en attendant mon réveil,

 

 avait dû lui aussi sentir la lourdeur des flocons tombant du ciel,

 

 car il s'était endormi en positon de bon minet à son poste de guet.

 

En passant à ses côtés, c'est à peine s'il a ouvert ses lourdes paupières.

 

Avec empathie, je le pris dans mes bras de bonne petite mère.

 

Une fois assis sur notre chaise berçante, il m'a regardé avec les yeux mi-ouverts.

 

En l'entendant ronronner et faire des sons de petits pigeons mignons,

 

 un doute monta en moi, en songeant à mon Daniel Boone d'hier.

 

Et une pensée, en apportant une autre bien sûre,

 

  je me trouvais privilégiée de pouvoir vivre dans la nature.

 

De pouvoir regarder, écouter et ressentir cette essence,

 

 puisque bien des animaux et humains n'avaient pas cette chance.

 

Cette liberté d'avoir une seule porte me séparant de mon salon à la végétation.

 

De voir se dévêtir et se revêtir les arbres à la mode des saisons,

 

 de voir se parfumer d'odeurs l'air du temps,

 

 d'entendre le silence me raconter des histoires enchantées,

 

 d'écouter le ruisseau et les oiseaux chanter,  

 

 de me laisser caresser par les effleurements du vent,

 

 en me laissant aller à être simplement.

 

Alors, j'emmagasinais cette expérience grandeur nature pour vous la partager.

 

Je l'a posai dans une toute petite pensée, une bulle de rêverie, un flocon léger, 

 

  pour qu'il ou qu'elle voyage vers vous aux quatre coins du monde entier.

 

 

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